Bien que je sois encore débutante dans le monde du sport, le chemin que j’ai parcouru est déjà long et satisfaisant et assez significatif pour vous en parler aujourd’hui !

Durant les années collège et lycée, j’étais la nana qui faisait tout pour fuir les cours de sport, qui se trouvait des excuses et qui était littéralement terrifiée à l’idée de faire du sport devant les autres, et d’en faire tout court d’ailleurs.

Je n’ai jamais aimé ça auparavant mais ai toujours voulu au fond devenir une sportive d’un claquement de doigts. Je trouvais cette image plutôt cool mais ne voulais fournir aucun effort pour le devenir. De toute façon je ne fournissais que très peu d’effort avant de constater que je n’avais pas le niveau et je me décourageais très rapidement. Normal en même temps, on ne devient pas expert en élevage de loutres juste en les regardant entre 3h et 5h du matin sur arte (ouai ouai on l’a tous fait en rentrant de soirée, on le sait, c’est le moment d’assumer :p).

Pas plus tard qu’en mars 2016, je me suis motivée pour m’inscrire en salle de sport …… J’y suis allé 5 fois en 1 an … J’avais eu l’envie de l’impulsion pour aller m’inscrire mais il m’a clairement manqué quelque chose. Je me souviens qu’il m’arrivais d’y aller, de m’arrêter sur le parking et de finalement faire demi-tour et rentrer chez moi. Je ne saurai pas expliquer les raisons mais je me sentais incapable d’y aller et j’étais envahie par une peur de fou furieux ! Une peur que mon cerveau a construite de toute pièce !

À la toute base de base, je voulais devenir une superbe sportive pour avoir un corps de rêve et pouvoir faire la belle sur la plage l’été et avoir des belles fesses dans mes jeans l’hiver (comme je pense 99,9% des nanas … et des mecs aussi remarque) mais quelle erreur je ne faisais pas là !!! Si c’est la seule raison pour laquelle vous souhaitez vous y mettre, je peux déjà vous dire que ça ne va pas fonctionner sur le long terme ! J’ai pu remarquer que la façon la plus efficace de tenir dans le temps est de le faire pour sa santé et son mental ! Bien entendu que l’envie de s’embellir est toujours présente mais si ca reste votre seule et unique motivation, il y a de fortes chances que le soufflé retombe

…

Partons du début ! Comment j’ai trouvé la motivation et le déclic pour me bouger le cul ?

En fait, je ne me suis pas inscrite toute seule ! Hehe ! Quelqu’un que je connaissais, était déjà inscrit et m’a accompagné durant plusieurs semaines afin de connaître les exercices, de tester et de prendre mes propres marques. Au fur et à mesure des semaines, j’ai réussi à y aller toute seule (et ouai je ne me suis pas faite manger contrairement à ce que je pensais).

Je me suis fait un peu violence pour oser y aller toute seule mais une fois que j’ai pu constater que ça s’était super bien passé et que j’étais fière de moi, bah ça m’a donné envie de remettre le couvert. C’est quand même dommage de se priver du bien être d’une séance de sport juste parce que monsieur notre cerveau a décidé que ça faisait peur et tout le tralala ! Sachez que plus vous l’écouterez et plus vous alimenterez et confirmerez ces pensées ! Ne le laissez pas vous convaincre que les machines de muscu nous mangent tout crus ! Ne réfléchissez pas et agissez 😊

Bref, je m’éparpille un peu, donc une fois que j’ai réussi à y aller toute seule une 1ère fois en me faisant violence, et bien, la 2ème était vachement plus simple, puis la 3ème encore plus, et ainsi de suite. Jusqu’au jour où y aller seule n’a clairement plus été une problématique mais juste un fait.

Par la suite, je me suis tout de même trouvé une acolyte de la muscu avec qui je m’entraîne maintenant quasi tout le temps (et c’est quand même vachement mieux de souffrir à deux ahah – elle se reconnaîtra la fitness girl lol) mais je suis capable d’y aller toute seule si besoin.

Sachez que pour instaurer une nouvelle habitude à votre quotidien et pour que votre cerveau l’intègre et ne l’a traite plus en tant qu’intru et corvée, il faut 30 jours. Je crois que c’est prouvé physiologiquement ou un truc comme ça 😀 Donc forcez-vous un peu pendant 30 jours et vous constaterez que d’aller à la salle ne sera plus quelque chose qu’il « faut faire » mais quelque chose que vous « kiffez faire ». Ce sera presque devenu comme se brosser les dents, vous ne vous poserez plus la question si vous y aller ou pas.

Il n’y a pas si longtemps, je me suis fait une remarque, je me suis dit « tiens, cette semaine je suis allé à la salle lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi et aujourd’hui dimanche ! Pu**** mais j’y suis allé 6 fois en fait ! Po po poooo » — En fait j’ai tellement intégré cette activité en tant que plaisir, que je ne me rends parfois pas compte que j’y vais presque tous les jours. Si on m’avait dit ça en 2016 !!

Autre point; tout à l’heure je vous disais de faire du sport surtout pour votre mental et votre santé. En effet, lorsque j’ai eu la motivation de suivre la personne que je connaissais à la salle, l’idée avait déjà fait son chemin dans ma tête pour les ¾.

Je souhaitais faire du sport pour plus m’apprécier physiquement et me sentir mieux dans ma peau mais finalement, je crois que l’envie d’en faire pour améliorer ma santé et ma condition physique était plus forte. J’en avais marre d’être essoufflée comme jamais en montant les 5 étages de chez ma mère et de devoir faire une pause au 3ème, j’en avais marre d’avoir des courbatures aux bras et aux jambes parce que j’avais porté deux packs d’eau de la caisse de l’hypermarché jusqu’à ma voiture garée au plus près, j’ai flippé quand le cardiologue m’a annoncé que mon cœur était gros à 20 ans parce que je ne me bougeais pas assez, j’ai flippé aussi quand j’ai réalisé que ma réponse à « tu fais combien d’heures de sport dans la semaine » était zéro.

Pour toutes ces choses j’ai voulu me mettre au sport.

Ne pas se trouver d’excuse(s) !

Nous n’avons pas tous la même capacité d’encaissement ni la même échelle d’évaluation au niveau du rythme quotidien. Mais, je vais parler aujourd’hui des excuses que l’on se trouve lorsqu’on doit justifier la raison pour laquelle on ne s’y met pas ou pour laquelle on s’inscrit mais qu’on y va pas ! Soyons honnêtes, rares sont ceux qui assument le fait de s’être inscrit et de ne pas y aller. Il y a quelques années, je disais que je n’avais pas le temps, que j’avais des problèmes de dos, d’argent ou encore que j’étais trop fatiguée pour me bouger le soir. Aujourd’hui, j’ai un boulot à temps plein, un enfant, un blog, je dois préparer mes repas à l’avance, à cela s’ajoute les tâches ménagères auxquelles nous faisons tous face etc etc ! et j’arrive à aller à la salle entre 4 et 6 fois par semaine. Il y a donc une très nette différence par rapport à avant. Je suis très fière de moi, de ce que j’ai réussi à faire car maintenant que l’habitude est bien encrée, c’est que du plaisir 😊

Lorsque j’ai un petit coup de mou, je me dis « allez j’y vais au moins pour dire bonjour et papoter avec les copains mais je ne fais pas grand-chose » et finalement une fois qu’on y est, la machine est lancée ! Puis de toute façon, le simple fait de s’y pointer et de se mettre en tenue c’est déjà super car ça alimente le mécanisme de la bonne habitude !! Parfois il m’arrive de faire des séances pas très efficaces où la motivation me fait faux bon, mais au moins j’y vais quand même ! 😀

Parfois, lorsqu’à la salle je me dis « oh mais non ça c’est trop dur », j’ai une technique qui fonctionne pas mal : je pense aux sportifs handicapés, c’est super efficace !

On a tous déjà vu sur les réseaux sociaux, à la TV, etc, des sportifs amputés des deux jambes ou autre et même parfois plus ! Ces personnes-là trouvent une force tellement hors du commun pour atteindre leurs objectifs ! Je trouve ça tellement dingue que je me dis que je ne peux pas me dire que c’est trop dur alors que j’ai mes deux bras, mes deux jambes, un cœur et un cerveau en pleine santé !!

Bref, plus d’excuses, et par pitié, arrêtez de vouloir à tout prix débuter un 1er de l’an, un 1er d’un quelconque mois, un lundi ou un matin absolument; commencez maintenant si vous en avez l’impulsion, peu importe qu’on soit jeudi 15 octobre et qu’il soit 16h 😉

Petite anecdote :

Lors de ma grossesse en 2015, je ne pouvais pas vraiment faire de sport car j’étais en hypotension pendant 9 mois donc au bord du malaise H24 un peu, très fatiguée et pas de force. Bref, et bien comme par hasard le fait de ne rien pouvoir faire, j’avais envie de faire du sport ! Du coup j’avais hâte d’accoucher et de pouvoir m’y mettre par la suite !

Lors de mon accouchement, j’ai eu le droit à une rachianesthésie (technique d’anesthésie « cousine » de la péridurale ayant une action plus poussée) ce qui m’a totalement immobilisé le bas du corps. Ceci n’a pas duré de nombreuses heures non plus mais je peux vous assurer que la sensation de vouloir bouger ses jambes mais de les constater immobiles est vraiment très flippant !! Je savais que j’allais récupérer l’usage de mes jambes mais pendant un temps, j’ai pu ressentir ce que ça fait de ne plus pouvoir les bouger ! Ça fait pas mal réfléchir…

Malgré tout ça, lorsque j’ai pu enfin refaire du sport, je ne l’ai pas fait ! Les fameuses 5 fois en 1 an … (Et ouai l’envie était passée comme par hasard) et là j’ai réalisé que c’est lorsque nous n’avons pas la possibilité d’avoir ou de faire quelque chose que l’envie est plus forte (foutu être humain) !

 Tout ça pour dire qu’il ne faut pas attendre de ne plus pouvoir avant de faire ! Pensez à toutes ces personnes qui ne peuvent pas marcher et qui aimeraient être à notre place ! C’est une chance que nous avons d’être en bonne santé alors profitons-en !!

Quelques conseils pouvant vous aider à vous y mettre :

• S’inscrire avec quelqu’un et y aller à deux (ou plus) au moins au début le temps de s’y faire.

• Devenir autonome ou du moins être capable d’y aller seul par la suite au cas où votre coéquipier(e) se démotive ou n’est pas disponible (n’envisageons pas le pire).

• Si vous êtes timide et gêné(e) et que vous avez l’impression que TOUT le monde vous regarde (un peu comme moi au début), alors déjà c’est surement un peu vrai car lorsqu’on voit une nouvelle tête, on se dit « tient un nouveau » lol puis c’est aussi surement beaucoup dans votre tête, alors petit conseil, prenez des écouteurs et restez dans « votre monde » Ça vous rassurera et vous ne tiendrez pas compte des gens autours ou sinon intégrez tout simplement l’idée que vous vous en fichez 😉

  • Ensuite, si vous vous arrêtez de venir parce que justement ça vous saoul que les gens se disent « tient un nouveau » soyez forts et dites-vous que plus vous viendrez et moins les autres se dirons ça. Cette étiquette de « nouveau » s’en ira très vite et vous deviendrez « l’habitué du créneau 18H-20H » Hehe et là vous allez kiffer !! En mode « hey salut Patrick, alors legs day aujourd’hui ? t’as fait les pecs hier ça a été ? Allez, on se voit tout à l’heure au squat 😉» ou encore « Hey bien ou quoi Bernard ? Ça va mieux ta blessure à l’épaule ? » – Ouai je sais j’aime bien le cliché niveau prénoms ! Vous vous surprendrez même à dire « tiens il est où Patoche ? Ca fait des semaines qu’on l’a pas vu ! il vient plus aux soirées ?!! »

  • Autre point positif, pour ceux qui sont un peu en galère de vie social et qui souhaitent en avoir une, la salle peut vachement remédier à cela si vous aimez papoter (pendant les temps de repos bien évidemment :D)

  Je parle de salle de sport et de machines de musculation mais bien entendu cet article s’applique pour tous les sports ! Je parle de celui-ci car c’est celui que j’ai choisi et que j’aime pour le moment mais si ça ne vous tente vraiment pas ou que vous avez déjà essayé et n’aimez pas, je vous invite à en essayer d’autres ! Tout sport est parfait tant qu’on se bouge le c** !

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Allez, maintenant je vous laisse entre les mains d’un expert pour savoir comment s’y tenir au début et avoir envie d’y retourner.

Je vous présente donc Pierre, coach sportif diplômé. (Vous retrouverez son site internet ainsi que sa page Instagram tout en bas de l’article 🙂 )

. Se trouver un lieu de pratique accessible et agréable .

Trouvez-vous un lieu de pratique et une activité qui vous corresponde. En effet, si vous devez vous farcir 40 minutes de bouchons pour accéder au gymnase ou à la piscine trois fois par semaine, vous allez lâcher. Idem : si vous vous bornez à aller nager alors que ça ne vous tente pas plus que ça, que vous éteignez systématiquement la télé au milieu des épreuves de natation Olympique, peut-être auriez-vous dû choisir un autre sport. Donc choisissez ce qu’il vous plait tant que ça vous fait envie, et faites en sorte que l’accès y soit facile.

. Se fixer des objectifs et se faire encadrer .

Une fois que les points précédents sont validés, il vous faudra progresser. Et pour progresser : plusieurs axes :

• Se faire encadrer : si vous êtes totalement novice, il va falloir que quelqu’un vous fasse découvrir les mouvements, les règles, etc. En principe, cette personne se matérialise sous la forme d’un entraîneur/coach. Il en va d’abord de votre sécurité, mais aussi de votre évolution sportive. Cela m’amène au deuxième point.

• Pour continuer à rester motivé(e) sur le long terme, la notion de progression est primordiale. D’une part, courir le 100 mètres en 15 secondes la première fois, et toujours le courir en 15 secondes trois saisons plus tard n’a absolument rien de motivant. D’autre part, progresser en termes de performances veut très souvent dire – par ricochet – progresser en termes d’apparence physique. Et Dieu sait que le physique compte pour beaucoup d’entre nous ! Donc raison de plus, fixez-vous des objectifs – réalistes bien sûr – mais fixez-vous en. Et encore une fois, la personne la plus à même de vous orienter, surtout au début, c’est votre coach.

  Site internet : http://www.votreforme.fr/

Instagram : https://www.instagram.com/gassepierre/

En espérant que cet article vous aura plu et vous sera utile surtout !

N’hésitez pas à nous laisser vos avis et suggestions en commentaires 🙂 

A bientôt les sportifs !

Agnès F. & Pierre G.